Diagnostic financier
« Résumé »
Le bilan fonctionnel permet de connaitre est ce que l’entreprise est en équilibre financière.
Le bilan financier permet de déduire que l’entreprise est solvable c.-à-d. elle est capable de rembourser ses dettes.
L’analyse du CPC (ESG) à pour objectif d’étudier l’activité et la rentabilité de l’entreprise et de s’interroger sur les performances réalisées par l’entreprise.
Le fonds de roulement est un bon indicateur de l’équilibre financier de l’entreprise se définit comme la part des capitaux permanent consacrée au financement de l’actif circulant. Il est donc représenté par l’excèdent des moyens de financement permanent dont dispose l’entreprise sur l’actif immobilisé.
Le BFR est le besoin ressenti par l’entreprise dans son cycle d’exploitation. Le fonctionnement du cycle d’exploitation implique la détention d’actifs physiques (stocks) et financiers (créances clients).
Marge brute sur vente en l’état (marge commerciale) elle est mesurée par la différence entre les ventes de marchandises et les achats revendus de marchandises. C’est un indicateur important pour apprécier les performances des entreprises commerciales.
La production de l’exercice est un indicateur important de l’activité réelle de l’entreprise .Mais elle n’a de signification que par sa partie vendue car se sont les ventes qui génèrent des cash- flow.
La valeur ajoutée exprime l’apport spécifique de l’entreprise à l’économie nationale. C’est la richesse créée par la firme et se sont surtout les entreprises industrielles qui ont une forte VA. Sa répartition montre l’importance des facteurs de production (charges de personnel, impôts…) dans le processus de production.
Excèdent brut d’exploitation (EBE) c’est un indicateur de mesure des performances industrielles et commerciales de l’entreprise.
Le résultat d’exploitation exprime les performances industrielles et commerciales de l’entreprise indépendamment de son activité financière et non courante.
La CAF est la source de financement générée par l’activité ordinaire de l’entreprise au cours de l’exercice. C’est le potentiel de financement interne de l’entreprise.
L’autofinancement représente les ressources internes générées par l’activité et laissées à la disposition de l’entreprise pour s’autofinancer.
Un ratio est un rapport significatif entre deux grandeurs du bilan et/ou du CPC caractéristiques de la situation d’une entreprise. L’utilisation des ratios permet d’apprécier la situation financière de l’entreprise, de suivre son évolution et de la comparer à celle d’autres entreprises.
Les ratios de liquidité : Il s’agit de ratios visant à apprécier le risque de défaillance de l’entreprise. Trois ratios sont généralement utilisés.
Le ratio de liquidité générale : RLG= Actifs courts / Dettes à court terme. Ce ratio mesure le degré de couverture des dettes à court terme par les actifs à moins d’un an. Il constitue donc une autre façon d’exprimer le fonds de roulement patrimonial. Par conséquent, il doit être supérieur à 1.
Le ratio de liquidité réduite : RLR= Actifs courts (moins les stocks) / Dettes à court terme. Ce ratio exclut du numérateur les stocks, qui constituent le plus souvent l’élément le plus incertain quant à son délai de liquidation. Traditionnellement, on considère qu’il doit être voisin de 1.
Le ratio de liquidité immédiate : RLI= Valeurs disponibles/Dettes à court terme. Ce ratio mesure le degré de couverture des dettes à court terme par les éléments les plus liquides des actifs courts.
Les ratios de capacité d’endettement : Le risque de déséquilibre financier couru par l’entreprise est naturellement fonction de son niveau d’endettement.
Ratio d’endettement total : certains organismes financiers considèrent que le montant des dettes totales de l’entreprise ne devrait pas excéder deux fois le montant des capitaux propres. Ce qui signifie que le ratio Dettes totales / Capitaux propres doit être inférieur à 2. Ce ratio sert à définir la capacité d’endettement global de l’entreprise.
L’analyse de l’évolution des ratios de gestion permet d’expliquer l’évolution du BFRE. Une augmentation des durées de stockage ou de crédits clients entraîne, par exemple, un alourdissement du BFRE.
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