introduction générale
A. LA DEFINITION DE LA COMPTABILITE :
La comptabilité est une technique destinée :
D’une part, à enregistrer les opérations d’ordre économique et financier effectuées par l’entreprise (achat/vente de marchandises, acquisition et cession des moyens de production, règlement des dettes, recouvrement des créances, remboursement des emprunts etc.….).
D’autre part, à décrire la situation qui en résulte.
La comptabilité peut aussi être définie comme étant une technique destinée à :
Servir de base à l’information et à la gestion de l’entreprise (fonction d’information interne).
Fournir une image fidèle de la situation de m’entreprise (fonction d’information externe).
B. ROLES DE LA COMPTABILITE :
La comptabilité est à la fois un instrument d’information économique et financière et un outil de gestion de l’entreprise. Elle est un instrument d’information économique et financière dans la mesure où elle fournit des informations appréciables à tous les partenaires de l’entreprise, notamment à ceux avec lesquels elle entretient des relations constantes (l’Etat, les salariés, les banques).
Elle est aussi un outil de gestion irremplaçable pour les dirigeants de l’entreprise, parce qu’elle permet de dégager des soldes importants et de calculer de nombreux agrégats et ratios, la comptabilité met à la disposition des dirigeants de l’entreprise des instruments de mesure grâce auxquels ils pilotent cette dernière et mesurent ses performances.
De plus, la comptabilité est un moyen de preuve. L’enregistrement des opérations économiques et financières effectuées de façon régulière permet à l’entreprise de conserver les traces de celle-ci et de retrouver leurs origines par documents.
C. OBLIGATION DE LA TENUE DE LA COMPTABILITE :
La tenue de la comptabilité est une obligation légale. Cette obligation résulte à la fois des dispositions du droit comptable et de celles du droit fiscal.
La loi n° 9-88 relatives aux obligations comptables des commerçants dispose que « toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant au sens du code de commerce est tenue de tenir une comptabilité (…) » (article 1).
La loi n° 30-85 relative à la taxe sur la valeur ajoutée (articles 36 à 40), la loi n° 24-86 relative à l’impôt sur les sociétés (articles 31 à 36) et la loi n° 17-89 relative à l’impôt sur les revenus (articles 59 à 64) imposent aux assujettis ou contribuables des obligations d’ordre comptable (tenue d’une comptabilité régulière, facturation,…).
D. Les principes fondamentaux de la comptabilité générale :
La comptabilité générale repose sur des principes et règles qu’il faut connaître et maitriser pour pouvoir enregistrer les opérations de l’entreprise.
Ce sont ces principes et règles qui seront traités dans cette partie. Les sept principes comptables sont retenus par le C.G.N.C (Code Général de la Normalisation Comptable) :
a) Le principe de la continuité d’exploitation : selon ce principe l’entreprise doit établir ses états de synthèse dans la perspective d’une poursuite normale de ses activités.
b) Le principe de la permanence des méthodes : selon ce principe l’entreprise doit établir ses états de synthèse en respectant les règles et méthodes d’évaluation et de présentation d’une année à l’autre.
c) Le principe du coût historique : en vertu de ce principe les éléments du patrimoine restent inscrits en comptabilité à leur valeur d’entrée exprimée en unités monétaires courantes à la date d’acquisition.
d) Le principe de spécialisation des exercices : les charges et les produits sont en vertu de ce principe, rattachés à l’exercice qui les concerne. Ils sont comptabilisés au fur et à mesure de leur apparition, compte non tenu des dates de leur encaissement ou de leur paiement.
e) Le principe de prudence : au terme de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s’ils sont définitivement acquis à l’entreprise, les charges sont comptabilisées dés lors qu’elles sont probables, les moins values sont toujours enregistrées comme charges et les plus values constatées entre les valeurs actuelles et les valeurs d’entrée des éléments de l’actif ne sont pas comptabilisées.
f) Le principe de clarté : en vertu de ce principe, les opérations et les informations doivent être enregistrées dans les comptes et sous la rubrique adéquate, les éléments des états de synthèse doivent être inscrite dans les postes adéquats sans compensation ni entre les comptes ni entre les postes et les éléments d’actif et de passif doivent être évalué séparément.
g) Le principe d’importance significative : selon ce principe les états de synthèses doivent révéler tous les éléments dont l’importance peut affecter les évaluations et les décisions. Ces états ne doivent faire apparaître que les informations d’importance significative, c'est-à-dire celles qui sont susceptibles d’influencer l’opinion que les lecteurs peuvent avoir le patrimoine, la situation et les résultats de l’entreprise.
E. L’enregistrement comptable des flux :
Rappel :
L’entreprise est un system ouvert à son environnement par la réalisation des flux
Il existe trois types de flux :
Flux réel (physique)
Service (achat/vente service)
financière (encaissement et décaissement le règlement)
la comptabilité est une technique destinée à enregistrer les flux économique et financiers
I. Comment l’entreprise enregistre ces flux ?
A Les opérations de l’entreprise et le mécanisme de la partie double :
1 - Définition d’un flux économique :
Le CGNC définie le flux comme étant « tout mouvement de valeur
enregistré dans les comptes à l’exception des virement comptable »
de compte à compte pour correction d’erreurs ou ventilations,
regroupement
enregistré dans les comptes à l’exception des virement comptable »
de compte à compte pour correction d’erreurs ou ventilations,
regroupement
En économie les flux désignent les mouvement :de bien matériel
-Services
-Moyens de règlement
-Monnaie
L’entreprise va enregistrer les flux économique et financiers
L’entreprise va enregistrer les flux économique et financiers
dans des comptes.
2 - Définition d’un compte :
C’est un tableau qui a un nom et un numéro permettant
d’enregistrer les flux entrant dans la partie débit et les flux
sortant dans la partie crédit.
d’enregistrer les flux entrant dans la partie débit et les flux
sortant dans la partie crédit.
Exemple : achat de marchandise 4000
F. Application du principe de la partie double :
L’lorsque l’entreprise réalise les opérations avec l’extérieur
(partenaire) cette dernière faite naître deux flux opposés
mais de même valeur
(partenaire) cette dernière faite naître deux flux opposés
mais de même valeur
Exemple :
G. Les modes de règlement :
Application:
Au cours de la première semaine de l’année 2008, la société SLIMANI a réalisée les opérations suivantes :
Achat de M/ses 40000 DH par chèque
Vente de M/ses 80000 DH par chèque
Achat de M/ses 100000 DH, 30% par chèque le reste à crédit
Vente de M/ses 140000 DH, 40% par chèque le reste à crédit
Vente de M/ses 12000 DH, avec 2000 DH en espèce le reste
contre effet
contre effet
Achat de M/ses 14000 DH, 10% en espèce le reste contre effet
Acquisition d’un ordinateur à 12000 DH et d’une imprimante
à 2000 DH le tout régler 10% au comptant par chèque et
le reste fin du mois
à 2000 DH le tout régler 10% au comptant par chèque et
le reste fin du mois
Acquisition d’un camion 200000 DH, 10% par chèque, 30%
dans 6 mois le reste dans 5 ans ;
dans 6 mois le reste dans 5 ans ;
Acquisition d’une construction 700000 DH, financé par emprunt
de 15 ans, la 1ere échéance dans 11 mois.
de 15 ans, la 1ere échéance dans 11 mois.
H. La détermination de la situation d’un compte :
I. La réouverture de l’exercice :
On a deux exercices N et N+1, dans le début de l’exercice N on ouvre les comptes et dans la fin on clôture les comptes pour en savoir la situation c'est-à-dire si le compte, il soit débiteur ou créditeur. Des l’entres en vigueur de l’exercice N+1 on réouverture les comptes par des soldes initial qui sont les soldes de la clôture de N mais on inverse l’endroit d’écriture.
Exemple :
Dans N on a un solde créditeur de 100 du compte 5141 donc dans la réouverture du compte 5141 en N+1 ou le solde 100 créditeurs dans le crédit du même compte.
Remarque importante :
Au début d’exercice suivant (N+1) l’entreprise va rouvrir ses comptes
c'est-à-dire reporter les soldes des comptes de situation de l’exercice
précédente ainsi,si le solde débiteur est inscrit dans la partie débit et
si le solde était créditeur est inscrit dans la partie crédit .
c'est-à-dire reporter les soldes des comptes de situation de l’exercice
précédente ainsi,si le solde débiteur est inscrit dans la partie débit et
si le solde était créditeur est inscrit dans la partie crédit .
Application :
Au court de l’exercice N: l’entreprise SLIMANI a réalisée les opérations
suivantes :
suivantes :
Vente de marchandises 140000dh 20% en espèce ,40% par
chèque le reste à crédit.
chèque le reste à crédit.
Achat de marchandises 100000dh 20% en espèce 40% par
chèque le reste à crédit.
chèque le reste à crédit.
Acquisition d’un matériel de transport 120000dh 20% par
chèque 40% dons 6 mois le reste dans 2ans.
chèque 40% dons 6 mois le reste dans 2ans.
Acquisition de deux ordinateurs prix unitaire 1200dh et
2 imprimantes 3000dh l’unité 50% par chèque le reste a crédit.
2 imprimantes 3000dh l’unité 50% par chèque le reste a crédit.
Cession d’une voiture au prix de 8000dh 60% par chèque le
reste a crédit.
Au court de l’exercice (N+1) :l’entreprises
reste a crédit.
Au court de l’exercice (N+1) :l’entreprises
SLIMANI a réaliser les opérations suivantes :
Vente de marchandises 14000dh 40% par chèque le reste
a crédit.
a crédit.
Achat de marchandises 120000dh 50% par chèque le
reste à crédit. Réouverture des créances clients de
l’exercice N par chèque.
reste à crédit. Réouverture des créances clients de
l’exercice N par chèque.
Réouverture des créances cession d’immobilisations,
l’exercice N par chèque.
l’exercice N par chèque.
Règlement par chèque bancaire de dette fournisseur
du l’exercice N.
du l’exercice N.
T.A.F : Enregistre les opérations de l’exercice N dans les comptes
schématique et déduire la situation de chaque compte.
schématique et déduire la situation de chaque compte.
J. Le plan comptable :
Le plan comptable marocain appliqué en 1994 et généralisé en 1995
est un document qui donne la nomenclature a utilisé ainsi que leur
contenu.
est un document qui donne la nomenclature a utilisé ainsi que leur
contenu.
Le plan comptable marocain comporte une architecture de compte
répartie en catégorie homogène appelé des classes
(classe 1→ classe 9) ou masses.
répartie en catégorie homogène appelé des classes
(classe 1→ classe 9) ou masses.
Chaque classe est se devisé en poste dans le cadre d’une
modification dissimilé.
modification dissimilé.
Le plan comptable général obligatoire pour chaque entreprise
dans la mesure ou présente.
dans la mesure ou présente.
Le plan comptable général marocain de façon claire et pratique :
Le cadre comptable.
La liste intégral des comptes du modèle normale et modèle
simplifié .
simplifié .
Les états de synthèse du model normal et simplifié.
Des informations juridiques et fiscales.
Etat de synthèses :
Selon le modèle normal :
Bilan.
Compte de produit et charge (CPC).
Etat des soldes de gestion.
Tableau de financement.
Etat des informations complémentaires.
Selon le modèle simplifié :
Bilan.
Compte de produit et charge (CPC).
Tableau de financement.
Etat des informations complémentaires.
Le plan comptable comporte 9 classes :
L’intitulé de classe :
C1 classe (1) : Comptes de financement permanent.
C2 classe (2) : Comptes d’actif immobilisé.
C3 classe (3) : Comptes d’actif circulant (hors trésorerie).
C4 classe (4) : Comptes de passif circulant (hors trésorerie).
C5 classe (5) : Comptes de trésorerie.
C6 classe (6) : Comptes de charges.
C7 classe (7) : Comptes de produit.
C8 classe (8) : Comptes de résultats.
C9 classe (9) : Comptes analytiques.
Codification des comptes :
Soit un compte dont le numéro : ABCDE, avec :
Exemple :
classe 2 comptes d’actif
21 immobilisation et non valeurs.
211 frais préliminaire.
2111 frais de constitution.
K. La procédure comptable :
Les étapes de procédure comptable :
1. Présentation du bilan d’ouverture.
2. Enregistrement des opérations courantes dans le livre journal.
3. Présentation de livre journal.
4. Présentation du la balance avant inventaire.
5. Enregistrements opérations de fin d’exercice.
6. Travail de regroupement et présentation de balance après inventaire.
7. Présentation les étapes de synthèses.
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