BILAN FINANCIER

Analyse du bilan financier



Dans le bilan financier les éléments d’actifs sont
classés par ordre de liquidité croissante et les
éléments du passif sont classés par ordre
d’exigibilité croissante.
La liquidité d’un emploi dépend de son aptitude
de se transformer rapidement en monnaie.
L’exigibilité d’un ressource dépend de sa capacité
d’être remboursée à l’échéance.
Contrairement à l’analyse fonctionnelle, l’approche
patrimoniale se fait dans un souci de liquidation de
l’entreprise.
La question qui se pose donc est de savoir si , en
cas de faillite , l’entreprise est –elle capable de faire
face à ses dettes par la liquidation des ses actifs ,
d’où la nécessité de déterminer la valeur réelle ou
vénale des éléments de l’actif du bilan.
( voir retraitement des actifs du bilan).


Revalorisation des éléments d’actif


Les immobilisations en non valeurs : du point de
vue financier, elles correspondent à un actif fictif,
sans valeur ; leur montant doit être supprimé de
l’actif et donc des capitaux propres.


Les actifs du bilan doivent être traités à leur a
valeur vénale , ce qui peut être à l’origine des plus
ou moins values ,qu’il faut ajouter ou retrancher
des capitaux propres.


Les immobilisations financières (prêt plus
d’un an..) il faut s’assurer que tous les éléments
sont plus d’un an ; si une créance ou un prêt doit
rembourser à mois d’un un il faut le reclasser dans
l’ ACHT.


Stock outil : c’est le stock de sécurité qui conditionne

la continuité du cycle d’exploitation. Le montant de
ce stock qui est destiné à rester durablement dans
l’entreprise, doit être retranché de l‘ACHT et ajouté
à l’actif immobilisé.


Les écarts de conversion actifs ils sont dus soit
à une augmentation de la dette soit à une baisse de
créance. Ils concernent les éléments d’actif conclu
en devise et traduit en DH dans la comptabilité de
l’entreprise sur la base du dernier cours de change
connu à la date de clôture de l’exercice. Ces écarts
traduisent des pertes de change latentes .
Du point de vue financier si ces pertes sont observées
par une provisions pour risques et charges, il faut donc
annuler l’ECA avec la provision . Dans le cas contraire
( cad aucune provision n’est constituée) on élimine
l’ECA de l’actif et donc des capitaux propres.


Les effets de commerce facilement escomptable
ainsi que les titres et valeurs de placement facilement
négociables sont à assimilés à des disponibilités.


Revalorisation des éléments du passif


La répartition du bénéfice de l’exercice : la partie
distribué sous forme de dividendes aux associés est
considérée comme une dette à court terme, et donc
à reclasser dans le PCHT.


Les dettes : selon l ‘ETIC , si elles sont à court
terme on les reclasse au poste PCHT si elles sont
à long terme on les reclasse dans le poste
financement permanent.


Comptes d’associés créditeurs s’ils sont bloqués
leur montant sera assimilé au financement permanent.


Les provisions pour risques : selon les informations,
si elles n’ont pas d’objet réelle et donc non admises
par le fisc, elles doivent être intégrées dans le bénéfice
imposable :donc 35% de leur montant constitue une
dette de l’entreprise envers l’état et donc à relogé dans
le PCHT. Par contre si elles ont un objet réelle on les
relogent dans les dettes à LMT ou les dettes à court
terme selon l’échéance des ces provisions.


Le compte d’écart de conversion passif fait
apparaître les gains latents provenant, soit d’une
augmentation des créances, soit d’une diminution
des dettes. Au plan financier, lorsqu’il existe une
probabilité assez forte pour que ces gains latents
se transforment en gains de change effectifs, ils
peuvent être considérés comme un élément du
résultat. On les assimile donc à des capitaux propres.
Au plan fiscal, il faudrait constater un impôt latent
à reclasser dans les dettes à moins d’un an
(Etat créditeur), si les gains de change latents
n’avaient pas été réintégrés extra-comptablement
au résultat fiscal.
Par contre, si ces gains latents n’ont pas de forte
chance de se transformer en gains effectifs, il
convient (en application du principe de prudence)
d’éliminer les écarts du passif (gains non réalisés).
Parallèlement, le montant de ces écarts doit être,
selon les cas, diminué des créances correspondantes
ou ajouté aux dettes correspondantes (on retrouve
ainsi la valeur initiale des créances ou des dettes)


le crédit bail ou leasing : si l’analyse est fait dans
un souci de liquidation aucun traitement à faire, par
contre si l’analyse est fait dans un souci de continuité
de l’activité de l’entreprise il faut intégrer le montant
net dans l’actif immob ainsi que dans les dettes à LMT.
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